Salomon Mbutcho ecrivain et batisseur

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LENVIE~1
L’envie d’immigrer n’est-elle pas aussi suscitée par la supposée « belle vie » des autres immigrés ? (Extrait du livre « l’immigration clandestine ou le revers de la médaille » de Salomon MBUTCHO)
8 – L’immobilier punit aussi bien l’erreur que la faute
L’immobilier punit aussi bien l’erreur que la faute, Extrait de « Le livre seing de l’immobilier », de Salomon MBUTCHO
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Le café, la carotte et l’œuf de la prison, extrait du livre « le Komiçariat, partie I, la découverte » de Salomon MBUTCHO
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Facebook existe dans les prisons d’Afrique, extrait du livre « le Komiçariat, partie I, la découverte » de Salomon MBUTCHO
6- La différence entre l’intelligence et l’éducation dans l’immobilier, Extrait de « Le livre seing de l’immobilier
La différence entre l’intelligence et l’éducation dans l’immobilier, Extrait de « Le livre seing de l’immobilier », de Salomon MBUTCHO

Quelle est la différence entre l’exode rural et l’immigration, extrait du livre « l’immigration clandestine ou le revers de la médaille » de Salomon MBUTCHO

L’herbe a de tout temps semblé plus verte de l’autre côté. Mais la réalité la conserve identique des deux bords et malheureusement, on ne s’en rend compte que lors du constat sur place. S’il n’y a réellement pas de différence fondamentale entre l’immigration et l’exode rural, il est crucial de comprendre que tous les deux mouvements émanent des mêmes sentiments nobles, notamment le besoin d’assurer à sa famille et aux siens, des lendemains meilleurs.

 

« Vie, Liberté et poursuite du bonheur », ces mots triés et extraits de la phrase choc de la déclaration d’indépendance des Etats-Unis d’Amérique, montrent qu’en réalité, chaque être humain a, depuis l’aube des temps, cherché à trouver son bonheur. Même si cette phrase a l’air révolutionnaire, la définition réelle du bonheur heurte de plein fouet le mur de la relativité car, en Afrique, le bonheur dans ses villes et villages se résume presque à pouvoir s’assurer les trois principaux repas de la journée, pour ne pas parler de santé ou encore d’éducation.

 

Les jeunes aujourd’hui pensent avoir été trahis par des «politichiens» mal choisis qui avaient l’honneur, le privilège et le devoir de les servir, en mettant tout en place pour leur permettre de faire valoir leurs compétences et développer leurs talents, quelles que soient leurs classes sociales, origines et ou relations. Ils ont été trahis et la plaie est grande ouverte entrainant un désamour et un manque de confiance sans commune mesure, en ce système et ses institutions.

 

N’ayant d’autres choix que d’aller vers la capitale avec l’espoir de décrocher un avenir meilleur, la jeunesse africaine se voit ainsi emboiter le premier pas vers l’incertitude. Ces mini formes d’immigrations sont appelées exodes ruraux dus à leurs mouvements internes à un pays. Souvent, les jeunes totalement désœuvrés se disent : «Tout comme la rancune mène à la vengeance, un exode rural échoué mène forcément à l’immigration, on doit aller de l’avant ». Si l’exode rural ne requiert aucune forme d’autorisation d’entrée d’une ville à une autre, ou d’un village à une ville, l’immigration quant à elle, requiert un « sésame » (visa) digne d’une course à obstacles qui ne dit pas son nom en Afrique.

Le constat est flagrant et amère pour l’Afrique car chaque échec des gouvernements entraine pour la jeunesse une autre conséquence encore plus dramatique pour elle. C’est alors qu’après un exode rural échoué et plusieurs tentatives immigrations légales échouées, les jeunes prennent le taureau par les cornes. Traverser le continent en bus, en car ou en autostop pour accéder aux points les plus culminants et embarquer en centaines en pirogues pour aller vers les côtes Européennes, tel est le projet de la plupart des jeunes Africains désœuvrés et découragés. « Réussir ou mourir en essayant ».

Les questions qui doivent se poser sont assez sérieuses et pertinentes concernant la recrudescence des mouvements des populations :

  • Pourquoi la jeunesse africaine particulièrement bougerait-elle autant en masse de villages en villes, de villes à autre pays, au point même de quitter le continent de ses ancêtres ?
  • A qui profiterait ce genre de phénomène ?
  • Ces voyages garantiraient-ils la réussite dans la vie, une fois de l’autre côté ?
  • Ne faudrait-il pas s’arrêter à un moment donné pour réfléchir ?
  • Les « politichiens » se croiraient–ils si intelligents au point de penser que les mêmes causes sous leur magistère entraineraient différentes conséquences?

En savoir plus…https://salomonmbutcho.com/livres/limmigration-clandestine-le-revers-de-la-medaille/

 

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