Salomon Mbutcho ecrivain et batisseur

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  • L’envie d’immigrer n’est-elle pas aussi suscitée par la supposée « belle vie » des autres immigrés ? (Extrait du livre « l’immigration clandestine ou le revers de la médaille » de Salomon MBUTCHO)
100- La différence entre l'exode rural et l' immigration
Quelle est la différence entre l’exode rural et l’immigration, extrait du livre « l’immigration clandestine ou le revers de la médaille » de Salomon MBUTCHO
8 – L’immobilier punit aussi bien l’erreur que la faute
L’immobilier punit aussi bien l’erreur que la faute, Extrait de « Le livre seing de l’immobilier », de Salomon MBUTCHO
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Le café, la carotte et l’œuf de la prison, extrait du livre « le Komiçariat, partie I, la découverte » de Salomon MBUTCHO
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Facebook existe dans les prisons d’Afrique, extrait du livre « le Komiçariat, partie I, la découverte » de Salomon MBUTCHO
6- La différence entre l’intelligence et l’éducation dans l’immobilier, Extrait de « Le livre seing de l’immobilier
La différence entre l’intelligence et l’éducation dans l’immobilier, Extrait de « Le livre seing de l’immobilier », de Salomon MBUTCHO

L’envie d’immigrer n’est-elle pas aussi suscitée par la supposée « belle vie » des autres immigrés ? (Extrait du livre « l’immigration clandestine ou le revers de la médaille » de Salomon MBUTCHO)

L’’immigration se sent à portée de main lorsqu’un voisin du quartier ou parent très proche, jadis très démuni revient d’occident rendre visite à sa famille restée en Afrique en compagnie de son épouse occidentale et de ses enfants métissés. En réalité, ça ne fait que trois ans qu’il a quitté le pays et le voici déjà à l’aise, véhiculé alors qu’il n’avait qu’un âne au village. La tension et la tentation y sont au paroxysme.

 

Et les différents exemples se multiplient en rotations car depuis un certain temps, dès que les grandes vacances arrivent, presque deux familles sur dix reçoivent le même genre de visiteurs qui, pendant leur séjour prennent tout en charge et s’occupent de tout le monde. Après plusieurs grandes vacances pareilles, les parents locaux commencent à demander à leurs visiteurs comment c’est là-bas et quels sont les potentiels de réussite si eux aussi voulaient y aller.

 

Ces derniers à quatre-vingt-dix pourcent du temps ont fait des pieds et des mains pour se payer ces vacances. Ils ont épargné conjointement un certain montant de leurs salaires tous les mois pendant vingt-trois mois, au prix d’énormes sacrifices et de privations, afin de réussir au vingt quatrième mois à rassembler le montant nécessaire pour acheter les billets d’avion et passer un séjour de rêve chez eux en Afrique.

 

En bon cachotiers, imbus de fierté et d’orgueil, ils finiront par faire croire aux locaux (les Africains du pays) que tout va très bien là-bas et qu’eux aussi peuvent venir y tenter leurs chances. Ils les rassurent en leur disant que de toutes façons s’ils réussissent à arriver sur place ils seraient là pour les héberger.

 

Si le proverbe qui dit : « A beau mentir celui qui vient de loin », est très vrai, il est encore plus vrai que : « les menteurs vivent aux dépens de ceux qui les écoutent ». A la seule différence que dans ces genres de cas ci, l’intérêt des menteurs n’est pas onéreux mais boulimique en égo. C’est ainsi qu’une question se transforme en idée, l’idée en pensées, les pensées en espoir de projets, et les espoirs de projets en projets.

 

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