Salomon Mbutcho ecrivain et batisseur

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LENVIE~1
L’envie d’immigrer n’est-elle pas aussi suscitée par la supposée « belle vie » des autres immigrés ? (Extrait du livre « l’immigration clandestine ou le revers de la médaille » de Salomon MBUTCHO)
100- La différence entre l'exode rural et l' immigration
Quelle est la différence entre l’exode rural et l’immigration, extrait du livre « l’immigration clandestine ou le revers de la médaille » de Salomon MBUTCHO
8 – L’immobilier punit aussi bien l’erreur que la faute
L’immobilier punit aussi bien l’erreur que la faute, Extrait de « Le livre seing de l’immobilier », de Salomon MBUTCHO
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Le café, la carotte et l’œuf de la prison, extrait du livre « le Komiçariat, partie I, la découverte » de Salomon MBUTCHO
6-FACE~1
Facebook existe dans les prisons d’Afrique, extrait du livre « le Komiçariat, partie I, la découverte » de Salomon MBUTCHO

Quel est l’impact de la foi dans le développement de l’Afrique, selon Salomon MBUTCHO

Mr Salomon MBUTCHO cite un passage de la bible qui dit d’une manière extraordinaire et sans équivoque, dans Hébreux 11:1: « la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas ». Il est démontré au quotidien, que plus les afflictions sont grandes, plus l’être humain a tendance à s’en remettre à ses croyances, refuge au travers duquel s’opère une sorte de trêve en attente de solution durable. Et ce ne sont pas des épreuves qui manquent sur ce continent, nid douillet où se tissent ces liens psychoaffectifs et extrêmement étroits entre la foi et l’espoir. La foi étant de facto le carburant de l’espoir, des questions se posent quant à son rôle dans le développement de l’Afrique.

Le continent africain, de par son histoire et son vécu, a toujours célébré sa foi, ses naissances, mariages, succès et même ses morts. Il demeure celui qui manifeste le plus sa foi parmi tous les continents. Et malgré cela, certains aspects de sa foi semblent avoir un effet contraire à ses aspirations. Pour Mr Salomon MBUTCHO, ce continent qui peine à trouver un équilibre entre la gestion de ses ressources naturelles et ses nomenclatures politiques assez particulières, a décidé  de tout miser sur sa jeunesse qui demeure sa vraie richesse et son espoir le plus tangible.

Malgré les aspirations nobles que les africains ont pour leur continent, aucun autre peuple ne se manque de foi, de confiance et de respect comme les africains. Aucun autre peuple ne se réjouit de l’échec des siens au profit des autres comme les africains. Aucun autre peuple ne préfère les autres à ses propres frères comme les africains. Mr Salomon MBUTCHO est très choqué de voir les africains s’éberluer lorsqu’ils voient certaines erreurs ou injustices infligées à leurs frères, sœurs ou parents par d’autres personnes non africaines. Ils ne l’ont pas inventé, ils ont vu certains le faire aux leurs et ne font que recopier. En d’autres termes, si vous brimez vos enfants, parents ou amis devant d’autres personnes, elles feront exactement comme vous avec ces derniers. Pourquoi êtes-vous éberlué ?

Alors que le besoin de surpassement se fait fortement ressentir dans ce continent au degré de foi très élevé, Mr Salomon MBUTCHO trouve certains sentiments paradoxaux, antagonistes et contre productifs, à la foi et au besoin de développement durable. C’est ainsi que quatre questions à ces problèmes se sont présentées à lui, en forme de rhétoriques :

  • Ce climat de manque de confiance et de haine entre les africains est-il compatible avec la vrai foi?
  • N’est-il pas recommandé à tous les croyants des religions révélées d’avoir foi en leur DIEU ?
  • N’est-il pas aussi dit que l’homme a été créé à l’image spirituelle de DIEU ?
  • Par transitivité, si l’homme a foi en DIEU, et que DIEU lui-même a foi en l’homme, ce dernier ne doit-il pas forcément avoir foi et confiance en ses frères africains puisqu’il s’agit d’eux dans cet article ?

Lorsque le proverbe africain dit : « Lorsqu’on corrige son enfant, on ne peut pas l’empêcher de pleurer », et que la bible confirme en disant dans Proverbes 13 :24 : « Celui qui ménage sa verge hait son fils, Mais celui qui l’aime cherche à le corriger », Mr Salomon MBUTCHO pense que la sincérité dans l’autocritique et l’autoflagellation qui s’infligent au travers de ces écrits doivent interpeller. Souffrons de lire et d’entendre ces réalités que seuls nous, africains, pouvons changer.

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