Salomon Mbutcho ecrivain et batisseur

Salomon Mbutcho

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L’envie d’immigrer n’est-elle pas aussi suscitée par la supposée « belle vie » des autres immigrés ? (Extrait du livre « l’immigration clandestine ou le revers de la médaille » de Salomon MBUTCHO)
100- La différence entre l'exode rural et l' immigration
Quelle est la différence entre l’exode rural et l’immigration, extrait du livre « l’immigration clandestine ou le revers de la médaille » de Salomon MBUTCHO
8 – L’immobilier punit aussi bien l’erreur que la faute
L’immobilier punit aussi bien l’erreur que la faute, Extrait de « Le livre seing de l’immobilier », de Salomon MBUTCHO
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Le café, la carotte et l’œuf de la prison, extrait du livre « le Komiçariat, partie I, la découverte » de Salomon MBUTCHO
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Facebook existe dans les prisons d’Afrique, extrait du livre « le Komiçariat, partie I, la découverte » de Salomon MBUTCHO

Que représente le PNDES

Le PNDES vu et analysé par l’homme d’affaires Salomon MBUTCHO

Le Plan national de développement économique et social (PNDES), en tant que référentiel national des interventions de l’État et de ses partenaires sur la période 2016-2020, vise une croissance cumulative du revenu par habitant à même de réduire la pauvreté, de renforcer les capacités humaines et de satisfaire les besoins fondamentaux, dans un cadre social équitable et durable.

Prenant appui sur le programme présidentiel, la vision Burkina 2025 et les engagements internationaux auxquels le Burkina Faso a souscrit, la vision du PNDES est : « le Burkina Faso, une nation démocratique, unie et solidaire, transformant la structure de son économie et réalisant une croissance forte et inclusive, au moyen de modes de consommation et de production durables ».

En conséquence, l’objectif global du PNDES est de transformer structurellement l’économie burkinabè, pour une croissance forte, durable, résiliente, inclusive, créatrice d’emplois décents pour tous et induisant l’amélioration du bien-être social.

Cependant, à écouter les politiciens et certains conférenciers, le Plan National de Développement Economique et Social, cette marque déposée si chère au Président du Faso et à toute son équipe, ce plan qui demeure même le garant de leur héritage politique et économique, est-il en train de devenir simplement un slogan politique à but dogmatique perçu comme un message du genre « vous voyez qu’on travaille », adressé au peuple pour l’apaiser. En réalité, très peu sont ceux qui peuvent parler, citer ou même référencer un paragraphe, chapitre ou alinéa de ce programme.

Après plusieurs études et de très mures réflexions, le Président du Faso, son équipe et tous leurs « think tanks », ont élaboré un plan destiné non seulement à faire quelque chose de nouveau dans le pays, mais aussi et surtout destiné à lutter farouchement contre la pauvreté, l’exode rural, l’immigration clandestine et la fuite des cerveaux. Avec des sujets aussi titanesques et épineux que ceux-ci, il est important de dire aux politiques politiciennes, qu’il y’a du pain sur la planche et le message réel que veut transmettre Son Excellence Roch Marc Christian KABORE à son peuple n’est pas un message apologétique, mais un message d’espoir et d’encouragement, du genre « aidez-nous à changer la destinée de ce merveilleux pays ».

Le PNDES décliné en trois axes stratégiques qui sont : (i) Axe 1 : réformer les institutions et moderniser l’administration, (ii) Axe 2 : développer le capital humain et (iii) Axe 3 : dynamiser les secteurs porteurs pour l’économie et les emplois est conçu du bas en remontant vers le haut, de manière à ce que les récoltes des fruits soient bénéfiques d’abord au peuple et ensuite à l’administration et à la hiérarchie. Ainsi, il serait ingénieux de faire commencer incessamment, une campagne de sensibilisation afin que le peuple à tous les niveaux et instances, puisse comprendre en quoi le PNDES lui est bénéfique, quel y sera sa part du gâteau et comment déclencher le processus pour y accéder. Mais pour commencer, c’est quoi le PNDES ?

C’est un levier mis en place pour réduire le fossé entre les riches et les pauvres, en maintenant les riches à leurs places, et en créant des cadres d’opportunités et de chances égales pour tous (hommes comme femmes). Il ambitionne de prioriser les plus démunis, et de les soutenir en créant des fonds de garanties, imposant leurs solvabilités auprès des institutions financières de la place en leur donnant ce sésame financier dont leurs parents et eux –mêmes ont fait défaut toutes leurs vies. Cela élèvera leurs niveaux de vies, et leur permettra à leurs tours et de manière systématique d’être les leviers de financements de ceux qui viennent après eux.

Le PNDES ambitionne à terme de faire du Burkina Faso un eldorado pour sa propre population, puis aux investisseurs étrangers. La résultante étant alors de réaliser le rêve Burkinabé : un emploi ou une profession décente, un toit, au moins deux repas quotidien… Cependant, il est très facile d’entrevoir en lisant entre les lignes et en scrutant le cœur de Président du Faso plein d’espoir, que le PNDES est plus qu’un nom, c’est un état d’esprit qui, une fois adopté, dicte un art de vivre. Le Président Roch KABORE est conscient qu’on finira toujours par convaincre ses pairs lorsqu’on essaye autant que possible de vivre soi-même en exemple. La résultante logique en est que, « qui vit le PNDES, produit le PNDES ».

La création de chaine de valeurs à travers un renforcement des leviers générateurs de richesses et d’emplois, voilà la raison pour laquelle se bat nuit et jour le Président du Faso. Chacun doit sentir le PNDES dans son porte-monnaie et la ménagère, dans son panier. Lorsqu’au travers du PNDES, la ménagère réussit à avoir plus d’articles dans son panier et avec le même montant d’avant, son effet est manifeste et indiscutable. Lorsque l’agriculteur réussit à obtenir au travers du PNDES, le financement de sa semence avec un système de remboursement en aval lors des récoltes puis de leurs ventes l’autosuffisance alimentaire sera sans doute une réalité dans notre pays. Pour l’agriculteur, il n’y a rien de plus honorable que ce système car, moins d’argent à débourser voudra automatiquement dire, plus de possibilités pour réinvestir ou augmenter ses capacités.

Les rapports micro et macroéconomiques, montrant le pays dans ses plus beaux aspects n’ont aucun effet plus probant que le PNDES matérialisé dans la vie quotidienne de chaque citoyen. Mais pour y arriver ensemble soutenons le PNDES et faisons du Burkina Faso un pays de croissance économique forte.

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