Ce proverbe nous interpelle sur la compréhension de qui nous sommes, de quoi nous sommes réellement constitués et où devons-nous focaliser nos efforts.

Ayant été dit que nous avions été créés à l’image de DIEU que nul n’a jamais vu auparavant, la déduction intellectuelle s’est faite d’office en faveur de Son image spirituelle et non physique. Cependant, en ce qui concerne notre apparence physique, la science a prouvé que nous avions à 99% les mêmes génomes.

Cet aspect physique, dont nous avons été dotés à l’origine, nous rend exclusivement sensibles aux choses visibles, physiques et nous fait réagir en conséquence, alors que l’aspect spirituel nous rend plus sensibles aux choses invisibles, intangibles et qui nourrissent l’esprit et l’âme.

L’un se préoccupant plus de notre plaisir et bien être sur terre tandis que l’autre est en phase préparatoire sur terre pour notre futur plaisir et bien être dans l’au-delà, il n’est nullement nécessaire de préciser avec évidence que ces plaisirs et bien êtres sont complètement antagonistes par substance, car n’ayant de sens et d’essence que selon le côté qu’on voudrait nourrir (spirituel ou physique).

Nous devrions ainsi, non seulement être conscients du combat interne à chaque être humain entre le bien et le mal, mais aussi, du besoin de discernement, de jugement de soi et de modération en toutes choses. Nos aspects physiques et spirituels ayant respectivement leur domaine d’opération et de prédilection, il sied de comprendre qu’il y a une énorme responsabilité à prendre quant au mode de vie choisi sur terre.

« Même si c’est la même épée qui coupe, elle a deux parties :

   La poignée qui représente la partie de la vie sur terre

   Et la lame qui représente l’autre partie de la vie dans l’au-delà »

Salomon MBUTCHO