Le manque de financement est souvent l’élément qui plombe le plus le développement des entreprises africaines. C’est en réalité parce que le système bancaire africain s’est prouvé ineffectif et inadapté à nos cultures et nos habitudes de consommation, que les africains et leurs entreprises se sont retrouvées, en très grande majorité, les premiers exclus d’un système financier, au travers duquel ils sont appelés « non bancarisés » ou « insolvables ».

Des efforts doivent être faits de part et d’autre, afin que des produits plus inclusifs et plus réalistes soient mis sur le marché. À défaut de le faire, une question cruciale se posera : « Jusqu’à quand les africains vont-ils accepter d’avaler certains prêts bancaires, sous des critères de sélection extraordinaires, des exigences de garanties anormales, des taux d’intérêts soviétiques, des conditions de remboursements dépassant de très loin les quotités cessibles, et un temps de remboursement irréaliste ? »

Aucun investissement viable et digne de ce nom ne saurait prospérer sous de tels auspices.

« Certains financements de projets immobiliers sont comme des oasis

D’eau empoisonnée. »

Salomon MBUTCHO

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