Salomon Mbutcho ecrivain et batisseur

Salomon Mbutcho

En termes de leadership et du vivre ensemble, il y a certes des choses qu’on peut obtenir avec un léger sursaut d’orgueil, mais beaucoup trop de choses qu’on peut perdre à cause de l’orgueil, et pire, l’ivresse du pouvoir. Dans une communauté, organisation ou un parti politique qui se veut structuré, rangé et durable, il sied du commun respect de parler de manière inclusive, afin que tout le monde se sente concerné et compris dans toutes les instances de gestion des décisions. Cependant, il a été remarqué qu’il s’agit de très légères épreuves pour que cette entité jadis unie par les forces, faiblesses mais surtout complémentarités de ses membres, se défragmente en groupuscules, insignifiants mais plus grands de diplômes, de noms et de postes que d’effectivité et de résilience.

Ayant complètement oublié que l’un des tours préféré du diable est de diviser pour mieux régner, les voilà déflagrés, exposés et faibles, mais scandant chacun sa légitimité dans sa singularité : « ‘’moi’’, je ferai ceci », « ‘’moi’’, je vous emmènerai par là », « ‘’moi’’, je ferai ce que personne n’a jamais fait », et tant d’autres promesses aussi irréalisables les unes que les autres etc…. Dans un tel état d’ébriété et d’aveuglement intellectuel, ils ont aussi oublié que la majorité des gens reconnus dans la société, diplômés, de familles prééminentes, et de tout acabit, meurent dans l’anonymat le plus complet, sans avoir réalisé quoique ce soit et sans reconnaissances aucunes, dans leurs communautés, organisations ou partis politiques respectifs.

Comprendre que c’est l’union qui fait la force, c’est non seulement comprendre qu’on est rien sans les autres, mais c’est aussi comprendre que ce sont les faiblesses des uns qui seront compensées par les forces des autres et vice versa. Comprendre la raison pour laquelle on est attaqué c’est comprendre que ce n’est que lorsqu’on représente un danger qu’on devient une menace. Et on ne représente jamais un danger, étant seul. Comprendre l’adage de Georges Washington qui dit : « Le meilleur moyen de préserver la paix est de préparer la guerre », c’est non seulement comprendre qu’il y’aura toujours des rapports de forces en jeu, mais aussi que les mieux préparés l’emporteront toujours et de facto.

Lorsque le nombre de membres séparés et en cavaliers seuls, est supérieur au nombre de membres unis, c’est le terminus. Lorsque l’union de la communauté, organisation ou parti politique est désagrégée par l’individualisme de ses membres, les faiblesses sont toujours plus visibles et prééminentes que les forces, parce qu’elles seront toujours moins affectées de par leur inertie même quand il y’avait union. La faiblesse comme le mensonge ayant souvent eu plus de buzz que la vérité et la force tranquille, entérinent l’échec d’une communauté, organisation ou parti politique dont la cause de mort dans l’autopsie est signée à l’encre du ‘’moi’’.

 

242- « Quand les ‘’moi’’ deviennent supérieurs aux ‘’nous’’,

C’est le terminus, tout le monde échoue »

           Salomon MBUTCHO

 

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