Salomon Mbutcho ecrivain et batisseur

Salomon Mbutcho

Ce ne sont pas toutes les choses qu’on doit acquérir et pas n’importe comment qu’on doit les acquérir dans la vie. Savoir en faire la différence peut être salvateur. Le bien, le combat et la parole d’autrui ont des particularités à analyser avec parcimonie pour une vie sage, équilibrée et sans remous.

Il est extraordinaire comment l’être humain sans s’en rendre compte peut ignorer les liens entre le bien d’autrui et la personne elle-même. Lorsqu’une personne se bat pour acquérir, mériter ou se fait offrir un bien, il y’a non seulement un lien spirituel qui existe entre eux, mais en cas de changement de propriétaire, une hérédité à travers une transition spirituelle de ce bien entre son ancien propriétaire et son nouveau propriétaire, et le tout en plus de l’esprit du mode d’acquisition.

Un bien bradé pour des problèmes très graves est aussi maudit qu’un bien mal acquis. Lorsque le prix du bien bradé est de loin trop bas par rapport à celui du marché et que le bien s’avère existant et réel, une approche plus sociale doit se faire, allant plus dans le sens de l’assistance à personne en danger que de la transaction commerciale. En cas d’incapacité d’aller dans ce sens, autant refuser d’acheter ce bien que de condamner financièrement les vendeurs à terme et se condamner soi-même par l’illégitimité spirituelle de l’acquisition.

Lorsque l’acquisition s’est faite dans les règles de l’art, la transition ne sera accompagnée d’aucune douleur, mais lorsqu’elle a été biaisée (par ruse, par maraboutage, par vol, de force, trophée de guerre ou autre forme), qu’importe la puissance de celui qui l’a emporté, ce bien devient un poison qui décime des familles toutes entières, aussi petit soit le bien. Par conséquent, le bien d’autrui est sacré, ne le prend jamais sauf en cas de don car NUL ne peut en bénéficier de manière durable. Lis dans 1 Samuel 5, les dégâts qu’a causés l’arche de l’alliance chez les philistins, alors qu’elle venait d’être arrachée de force au peuple d’Israël.

En ce qui concerne le bien que tu n’as pas encore vu, un proverbe d’Afrique dit que prendre une parole comme comptant, c’est comme vendre un « supposé » serpent dans son trou. Il ne faut jamais acheter un bien que tu ne l’as pas encore vu. Et c’est d’ailleurs à cet effet que le suivant proverbe suggère de ne pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Ainsi, t’est-il suggéré de prendre avec respect et révérence ce qu’on te dit, tout en prenant le soin par derrière de vérifier l’existence réelle de ce bien avant de payer, car, le bon flatteur et le menteur ne vivent exclusivement qu’aux dépens de ceux qui les écoutent.

Ne pas acquérir ces trois choses ou tenter de le faire, c’est aussi faire montre retenue, du sens de l’honneur et de la suffisance.

 

192- « N’acquières jamais ces trois choses :

Un bien mal acquis

Un bien bradé pour régler un problème grave

Un bien que tu n’as pas encore vu »

           Salomon MBUTCHO

 

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