Salomon Mbutcho ecrivain et batisseur

Salomon Mbutcho

Ce ne sont pas toutes les choses qu’on doit prendre dans la vie. Savoir en faire la différence peut être salvateur. Le bien, le combat et la parole d’autrui ont des particularités à analyser avec parcimonie pour une vie sage, équilibrée et sans remous.

Il est extraordinaire comment l’être humain sans s’en rendre compte peut ignorer les liens entre le bien d’autrui et la personne elle-même. Lorsqu’une personne se bat pour acquérir, mériter ou se fait offrir un bien, il y’a non seulement un lien spirituel qui existe entre eux, mais en cas de changement de propriétaire, une transition spirituelle de ce bien s’établit de son ancien propriétaire à son nouveau propriétaire, et le tout selon l’esprit du moyen d’acquisition.

Lorsque l’acquisition s’est faite dans les règles de l’art, la transition ne sera accompagnée d’aucune douleur, mais lorsqu’elle a été biaisée (par ruse, par maraboutage, par vol, de force, trophée de guerre ou autre forme), qu’importe la puissance de celui qui l’a emporté, ce bien devient un poison qui décime des familles toutes entières, aussi petit soit le bien. Par conséquent, le bien d’autrui est sacré, ne le prend jamais sauf en cas de don car NUL ne peut en bénéficier de manière durable. Lis dans 1 Samuel 5, les dégâts qu’a causés l’arche de l’alliance chez les philistins, alors qu’elle venait d’être arrachée de force au peuple d’Israël.

Ne pas pouvoir échapper à son destin veut dire que Nul ne pourra échapper aux combats de sa vie. En réalité, Plus tôt tu le feras, plus vite tu en finiras. Cependant, il est fortement recommandé de ne pas prendre les combats des autres sauf pour utilité publique. Il faut leur donner l’opportunité de se libérer de manière effective et définitive des combats qui sont exclusivement les leurs. Et c’est d’ailleurs à cause des liens entre ces combats et leurs propres vies que tu dois éviter de t’en immiscer à leurs places.

Lorsqu’ils ne combattent pas la pauvreté, la maladie, la guerre ou certaines circonstances, ils te forcent à les nourrir, les soigner, les défendre et même faire face à leurs situations alors que ce n’est pas ton combat immédiat. Saches que toi-même qui les assistes et qui es tenté de prendre ce combat as aussi tes combats contre lesquels ils ne combattent pas, ne contribuent pas et qu’ils refusent tacitement de respecter par leur attitude irresponsable.

En Afrique on dit que prendre une parole comme comptant, c’est comme vendre un « supposé » serpent dans son trou. C’est aussi à cet effet que le suivant proverbe suggère de ne pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Ainsi, t’est-il suggéré de prendre avec respect et révérence ce qu’on te dit, tout en prenant le soin par derrière de vérifier ces dires avant de les propager ou  de les transmettre à autrui, de peur que ta propre réputation n’en soit entachée et non celle de la personne qui a raconté en premier. En Afrique, celui qui a dit, n’a rien dit, c’est celui qui a propagé, qui a dit. Ne prends par conséquent la parole de personne pour comptant.

Ne pas prendre ces trois choses ou tenter de le faire, c’est faire montre retenue, du sens de l’honneur et de la suffisance.

 

190- « Ne prends jamais ces trois choses :

Le bien d’autrui

Le combat d’autrui

Une parole comme comptant »

           Salomon MBUTCHO

 

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