Dans les aléas et turpitudes de la vie, il arrive que nous nous perdions par simple fatigue, en voulant brulant les étapes ou simplement en essayant de nous surpasser. Dans cette quête effrénée du bonheur ou de l’oubli, et dans le seul et unique but de nous en sortir, il nous arrive souvent par orgueil ou par honte de ne pas vouloir accepter que nous sommes perdus, que nous ne sommes pas sobres ou que nous avons mal investi, de peur d’être jugés par ceux que nous pensons nous admirer ou nous envier.

Nous devons savoir d’emblée que si ceux que nous pensons nous admirer ou nous envier ont suffisamment de temps entre leurs mains pour nous observer, ils ne sauraient en aucun cas être des ennemis ou des concurrents de taille car la compétition se fait dans l’action et non la passivité. S’ils étaient convaincus que nous sommes sur la bonne voie, ils nous y auraient devancé(e) sinon au moins suivi(e).

Ne permettons à personne de se réjouir plus longtemps de nos erreurs qui sont d’ailleurs humaines. Arrêtons simplement la saignée en fermant tes yeux, et puisant dans nos dernières énergies, pour faire demi-tour et retourner jusqu’au dernier repère dont nous nous souvenons (les derniers moments de sobriétés, ou les dernières transactions avec lesquelles nous réussissions à avoir du profit).

La honte et l’orgueil n’ont rien à faire dans des circonstances comme celles-ci car, il s’agit de nos vies, et nous n’en avons qu’une seule.

130- «  Si un jour tu te perdais dans le cours de cette vie

Aies l’humilité et la force de faire demi-tour

Jusqu’au dernier endroit dont tu te souviens »

            Salomon MBUTCHO

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