Salomon Mbutcho ecrivain et batisseur

Salomon Mbutcho

« Vie, Liberté et poursuite du bonheur », ces mots triés et extraits de la phrase choc de la déclaration d’indépendance des Etats-Unis d’Amérique, montrent qu’en réalité, chaque être humain a, depuis l’aube des temps, cherché à trouver son bonheur. Même si cette énigmatique phrase a été révolutionnaire, la définition réelle du bonheur a heurté le mur de la relativité en Afrique. Pour les africains, la villa, la voiture et le petit chien, viennent bien après la libre et inconditionnelle circulation des biens et des personnes.

Selon Yves COPPENS le paléoanthropologue, il y’a des centaines de milliers d’années que l’homme a quitté l’Afrique, berceau de l’humanité, pour effectuer des mouvements massifs de migrations vers l’Europe, l’Asie, l’Australie, les Amériques. L’homme a ainsi évolué jusqu’à l’Homo Sapiens Sapiens, « Homo », désignant le genre humain, « Sapiens » désignant l’espèce et le deuxième « Sapiens » désignant la race. D’où la conclusion démontrant que quelles que soient nos origines et qui que nous soyons, la science a prouvé à travers le temps, que nos ADN sont à quatre-vingt-dix-neuf point huit pourcent (99.8 %) identiques et que nous sommes tous de la même race « Sapiens » (Il n’a pas d’autres races humaines sur terre).

 

Rétrospectives sur l’immigration

A l’origine, l’immigration dans son sens le plus large, n’a normalement pas de cause parce qu’étant un phénomène absolument naturel dans la mesure où la planète, qui elle-même est en constant mouvement vers des horizons inconnus, est un écosystème dans lequel demeurait un énorme brassage de différents éléments de la nature. Toutefois, c’est à partir du moment où l’humain a été introduit dans la planète que naquirent les identifications et appropriations des territoires. Il a alors lui-même de ce pas, quitté le cadre naturel de l’immigration pour devenir anthropique et il chercha à partir de ces moments-là, à contrôler les flux migratoires de ses semblables, des animaux et des autres membres de son écosystème, en les limitant, les créant, ou en les favorisant.

Dans son besoin permanant de nouvelles conquêtes et du contrôle de ces dernières, l’homme a petit à petit détruit les différents environnements dans lesquels évoluaient certains animaux, détournant les cours de certaines migrations ou les éliminant complètement. Il en fut de même avec la surpêche qui élimina certaines espèces des mers qui étaient les repas favoris de ceux qui migraient des milliers de kilomètres pour venir s’en nourrir. Les impacts dévastateurs de l’homme ont touché les airs, la terre comme les mers. Donc il va de soi que les migrations animales soient drastiquement affectées au point de menaces d’extinction de certains d’entre eux. La main destructrice de l’homme ne s’étant pas simplement arrêtée au règne animal, elle s’est étendue à l’homme altérant et dénaturant ses migrations et leurs raisons.

C’était surement la raison pour laquelle, l’homme fut obligé de migrer vers des horizons plus cléments comme le firent les premiers hommes pour se retrouver en Amérique du Nord, en Australie et dans d’autres contrées. Le berceau de l’humanité ayant été l’Afrique, tout quitta de là pour se disperser et peupler le reste du monde tout entier. En ces temps-là, seules l’aventure, la quête des terres plus hospitalières et la quête de territoires détenant des climats plus favorables étaient les motifs de migration.

L’immigration aujourd’hui

Mais de nos jours, après esclavages, colonisations, déportations et en pleine mondialisation, certains candidats à l’immigration, face à des politiques qui selon eux ont baissé les bras, pensent ne plus avoir de choix que de fuir leurs terres ancestrales pour aller s’essayer ailleurs. Si c’est le gagnant d’une guerre ou d’un combat qui raconte sa version pendant que les vaincus et anéantis cherchent voies et moyens pour se rebâtir et se reconstituer, c’est tout à fait normal alors qu’aujourd’hui on donne deux synonymes à une même chose, et dont chaque synonyme est propre à une couleur particulière. Il s’agit d’ « immigré » et d’ « expatrié », pourtant, tous les deux protagonistes cherchent la même chose mais sous différentes couleurs de peaux.

Je trouve ces deux connotations assez particulières et troublantes, tout en ne voulant pas trop dire à haute voix ce que tout le monde pense au fonds de son petit cœur meurtri, car même sans papiers, un bon occidental demeure un expatrié alors que même avec papiers, certains sont encore et toujours appelés et traités comme des immigrés ou immigrants ou ce qu’ils veulent.

A quel niveau de lumière doit-on exposer cela ou qui doit éclairer notre lanterne à cet effet ?

Définition expatrié de Wikipédia

Un expatrié est un individu résidant dans un autre pays que le sien (sa patrie). Le mot vient des mots grecs exo (« en dehors de ») et patrida (« le pays »).

Dans le langage courant, il sert généralement à désigner des professionnels hautement qualifiés s’établissant à l’étranger pour des raisons professionnelles1. Le terme « expatrié » a également une connotation raciale dans le sens où il sert à désigner les populations blanches vivant dans un pays étranger quand les populations de couleur vivant dans un pays étranger sont appelées « immigrés »2,3,4,5.

Définition immigré du Robert

Qui est venu de l’étranger, par rapport au pays qui l’accueille. Les travailleurs immigrés.

 

Ma Définition à moi de l’immigration

(Extrait de l’immigration clandestine ou le revers de la médaille de Salomon MBUTCHO)

L’immigration, c’est lorsqu’un individu, groupe d’individus, du règne animal ou humain, ou encore une entité ethnique, religieuse, ou politique quitte son lieu d’origine pour se déplacer vers un lieu appelé d’accueil. Et cela, pour des raisons aussi variées qu’un cycle naturel incrusté et préprogrammé dans la mémoire, ou pour l’aventure, les avantages économiques, l’asile politique, la fuite des génocides ou des guerres, ou simplement la recherche de meilleures conditions de vie.

 

Conclusion

Pour moi, un expatrié et un immigré sont et seront à jamais les mêmes, ils n’ont aucune différence fondamentale ou technique, ils sont totalement identiques. Les différencier relève de la malhonnêteté intellectuelle ou d’une sorte de discrimination qui pourrait alors dire son nom. Ces deux entités dont le seul péché est le grand Amour qu’ils vouent à leur famille respective, ont envie de leur offrir le meilleur de ce que le monde a à offrir. Mais ne le voyant pas possible là où ils sont, ils ont décidé de se battre pour réaliser ce rêve longtemps cru possible, sous de meilleurs auspices, et cela, à tout prix.

 

239- « Quelle est la différence entre un immigré et un expatrié »

           Salomon MBUTCHO

 

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